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Interview de Gautier Cazenave à propos de son film Sherlock Holmes vs Frankenstein

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Sherlock Holmes vs Frankenstein, un titre de film qui interpellera tout bon adepte de films de genres. Rencontre avec Gautier Cazenave le (futur) réalisateur de cette œuvre où deux grands personnages de la littérature se rencontrent.

Pomms : Comment conciliez-vous le mythe de Frankenstein et l’univers de Sherlock Holmes ?

Gautier Cazenave : Les deux noms sont associés dans l’imaginaire collectif à une vaste imagerie, et à plusieurs thèmes très forts. Les deux personnages ont beaucoup en commun : ils cherchent tous les deux à contrôler leur environnement, à résoudre des mystères que leurs semblables considèrent insolubles. Mais le savant fou et le détective sont chacun d’un côté d’une barrière morale et légale qui permet de les opposer.
En termes de dates, il a fallu ruser car le roman de Mary Shelley prend place une centaine d’années avant les aventures de Sherlock Holmes. J’ai choisi de me rapprocher au plus près des dates existantes ou supposées, et de faire en sorte que le scénario soit compatible avec la plupart des univers existants.

Sherlock Holmes est à la mode depuis quelques années. Preuve en est la sortie de films avec des stars comme Robert Downey Jr. Mais je crois savoir que vous êtes captivé par Sherlock Holmes depuis toujours. Pourquoi un tel attrait pour le détective ?

J’ai commencé à écrire le scénario avant la sortie du premier film de Guy Ritchie, la première ébauche a même quelques années et concernait… Zorro contre Sherlock Holmes. Donc oui, c’est une passion plus ancienne que la vague actuelle. J’ai grandi avec Basil détective privé, la série animée Meitantei Holmes et plus tard, la série live avec Jeremy Brett. J’ai ensuite développé le vice de collectionner, entre autres, les films de Sherlock Holmes et de Frankenstein ; il y en a un paquet.

C’est votre premier film. Comment abordez-vous cette nouvelle expérience ?

En fait, j’ai réalisé une trentaine de courts métrages en quinze ans, dans des conditions proche de l’amateurisme. Pour Sherlock Holmes contre Frankenstein, on a tourné un film-test de 50 secondes, avec une équipe professionnelle. En tant que réalisateur, la méthode de travail n’est pas tellement différente, le résultat est simplement dix fois meilleur parce que chacun connaît son boulot.
Le plus nouveau, c’est le côté production. On a la chance de travailler avec la société anglaise Parkland Pictures, qui coproduit le film et se charge des ventes internationales.

Parlez-nous du film. Est-ce de l’aventure, de l’horreur ? Une revisite des mythes littéraires ?

C’est un mystère policier façon Agatha Christie : Holmes et Watson se rendent dans un village où ils doivent démasquer le savant fou qui se prend pour Frankenstein et pille des tombes. Sauf que la famille Frankenstein existe vraiment (vous pouvez vérifier, d’ailleurs), et le détective doit creuser dans leur passé pour savoir s’ils ont ou non un lien avec les crimes.